VIDEO – La dernière étude sur l’assurance voyage réalisée par Valmen Consulting, en partenariat avec la FG2A et le Cercle LAB, fait un état des lieux du marché et met en avant son évolution. Entre digital, personnalisation et offres de services, la crise de la Covid-19 pourrait accélérer encore la transformation de cette activité.
Dans sa dernière étude* sur l’assurance voyage baptisée « Nouveaux mondes, nouvelles perspectives », Valmen Consulting dresse un état du marché de l’activité. On apprend ainsi que le chiffre d’affaires annuel de la branche oscille entre 480 et 530M d’euros, dont 50% provient des garanties incluses dans les cartes bancaires. Par ailleurs, presqu’un quart du CA de l’assurance voyage est encore réalisé via des agences physiques et 7,5% par la vente directe.
« Plus de 75% du chiffres d’affaires du secteur est réalisé par les 5 leaders du marché », explique Marc Nabeth, directeur digital et innovation chez Valmen Consulting. A titre de comparaison avec d’autres garanties affinitaires, les assurances vendues par les opérateurs mobiles enregistrent un chiffre d’affaires annuel de 428M d’euros.
L’étude, qui dresse également un panorama du taux de placement, des grandes tendances et mutations de l’assurance voyage, fait également un point sur les réclamation du secteur. « Sur les garanties d’assurance voyage on observe entre 5 et 10% de réclamation, quant ce taux n’excède pas les 1% sur les garanties assistance rapatriement qui sont plus appréciées par les consommateurs », explique ensuite Marc Nabeth.
L’étude s’intéresse ensuite aux principaux relais de croissance du secteur que sont le digital, l’efficacité opérationnelle et l’assainissement du marché. Ainsi, on apprend que les consommateurs attendent de nouvelles offres plus souples (annulation), plus ciblées et personnalisées, ainsi que davantage de services. « Surtout, ces derniers souhaitent plus de transparence, de simplicité et d’efficacité, notamment dans le traitement des demandes et l’indemnisation », précise ensuite Marc Nabeth.
Sur un marché où la distribution de l’offre d’assurance voyage est trustée par les cartes bancaires dont le parc est toujours en progression, les ventes via les réseaux physiques sont également en progression de 10% dans certaines agences, « notamment grâce aux offre sur mesures. Tout l’enjeu réside aujourd’hui dans la capacité des réseaux physiques à proposer des produits différents de ceux vendus sur internet, et de démontrer l’utilité des échanges physiques par un conseil pertinent», lance Marc Nabeth.
En guise de conclusion, et notamment à cause de la crise de la Covid-19, l’étude s’est également attardée sur les conséquences que pourraient avoir la pandémie sur le marché. Sur ce point, l’un des acteurs interrogés indiquent que le CA de l’assurance voyage prévu pour cet été baissera d’au moins 75%, l’enquête anticipant un coup d’arrêt violent à 10 ans de croissance sur le marché du tourisme international.
Retrouvez l’intégralité de la présentation de l’étude et la série de questions-réponses avec les principaux intervenants de l’enquête dans la vidéo ci-dessous :